Originaire du Togo, Assiba Adjanohoun a passé une partie de sa jeunesse dans plusieurs coins de la Picardie. Une région à laquelle la professeure documentaliste s’est attachée, et rend hommage dans ce premier roman du terroir : Stella.
En Picardie depuis une vingtaine d’années, après avoir suivi ses études à Amiens, Assiba Adjanohoun est arrivée dans l’Aisne pour exercer sa profession. Passionnée de littérature, mais aussi d’écriture, cette femme de 43 ans s’est lancée dans l’aventure de l’auto-édition. « J’ai l’impression d’écrire depuis toujours. Petite, j’écrivais des poèmes. Pour moi, écrire est quelque chose de naturel », confie l’auteure.
La professeure documentaliste, qui exerce depuis cinq ans, se lance donc dans l’écriture de ce premier ouvrage, retraçant la vie de deux Picards ; Lucien et Stella. Une histoire qui se déroule sur plusieurs années à la Croix-Fonsomme, remplie de tendresse. Une affection que cette mère de famille porte pour la Région: « J’aime tout. On a de la chance d’être Picards. La Picardie n’a rien a envier à d’autres régions. On a de la verdure, des beaux paysages. »
C’est la raison pour laquelle, Assiba Adjanohoun a préféré rester aux alentours de Saint-Quentin pour réaliser son rêve. « Je veux donner envie de lire. J’ai utilisé un papier spécial, agréable au toucher. Pour cela, j’ai fait appel à l’imprimerie de Gauchy, Alliance. Je suis vraiment satisfaite du résultat, ils ont vraiment répondu à mes attentes. Et c’était important pour moi que cela ait été fait ici », poursuit l’écrivain. Pour concrétiser son rêve, l’Axonnaise a écrit et corrigé son bébé durant un an.
La professeure documentaliste a pu compter sur le soutien de ses collègues, ainsi que sur ses élèves : « J’avais vraiment envie que la lecture soit agréable. Qu’il y ait du rythme, de la musicalité. J’y ai mis tout ce que j’aime. J’aime manger, j’aime lire, j’aime la musique… » Un livre qui parle également du destin, de vies qui s’entrelacent. Un destin qui l’a peut-être conduit sur les routes saint-quentinoises dont elle apprécie les restaurants et le fameux théâtre Jean-Vilar, mais également la petite salle de spectacle de la Manufacture.