Mickaël, de son nom de scène Bloody Paradise, est monté sur scène pour la première fois le 4 novembre dernier à Compiègne. Rencontre avec ce jeune artiste qui souhaite se lancer dans un nouveau projet.
“Je suis monté sur scène il y a un mois, aujourd’hui c’est ma première interview. C’est fou.” Le 4 novembre dernier, Mickaël s’est retrouvé face à un public pour la première fois, à l’occasion de la pièce Les dessous ministériels, jouée par les Aînés de Compiègne, salle Yvon. “C’était une superbe expérience, qui m’a rapporté des contacts. Les personnes ont adoré, j’ai eu des avis touchants.”
Après déjà cinq ans de musique, le jeune homme souhaite se lancer dans un nouveau projet, “plus coloré, plus électronique.” Il estime avoir “accompli ce que je voulais faire avec Bloody Paradise”. Un changement selon lui nécessaire pour atteindre le plus grand monde. “C’est plus compliqué avec de la musique dark, j’ai besoin de passer de bonnes ondes.” Un nouveau projet qu’il décrit comme “plus passe-partout avec une touche personnelle.” Bloody Paradise deviendra Kael. “Aujourd’hui, on n’a plus besoin de passer par une maison de disque. Je suis totalement indépendant.”
Mickaël a commencé la musique en 2012, à l’âge de 22 ans. “Au début, je faisais tout simplement de l’assemblage de samples (ndlr : extraits de sons). Puis j’ai voulu faire plus, tester de nouveaux genres.” Le jeune artiste enchaîne les expériences en passant notamment par un groupe de métal. “La musique fait partie de ma vie.”
Il achète son premier clavier en 2013, avec un style plus step, à la mode à ce moment aux États-Unis. “Je me suis inscrit sur Instagram, j’ai eu des propositions de mixte en live par plusieurs web radio.” Il a alors plus d’abonnés américains que français. “J’étais reconnu là-bas, mais j’avais peur de me lancer. La base, c’était le partage, j’avais pas besoin de plus.”
En 2014, il se lance dans un milieu plus émotionnel, plus dark et plus proche des musiques de film. “Un projet plus abouti, de meilleure qualité”, commente-il. “Je suis reparti de zéro, sous le même nom, mais j’avais perdu ma fan base fin 2015. J’ai eu besoin d’avis, de savoir si ce que je faisais plaisait.”
Et où croiser le compositeur à Compiègne ? “Partout. Je bouge beaucoup. Mais je suis souvent au Macadam.”