L’association Rock’N Oise aide les jeunes artistes à se faire un nom, en leur proposant le tournage de six morceaux, et une interview. Un beau moyen pour eux de se faire connaître, à petit prix.
« On fait comme Tarata, mais sans argent, sans public et sans Nagui », résument Sylvain, président et David, secrétaire, de l’association Rock’N Oise. Leur objectif ? Faire connaître les artistes. Ils leur proposent d’enregistrer cinq compositions et une reprise. « Notre but, c’est de fournir quelque chose de qualitatif aux artistes. »
Si au départ l’association devait démarcher les artistes, « maintenant, ils viennent à nous ». La seule obligation : adhérer à l’association. « On propose des prix pas élevés, pour pouvoir soutenir tous les artistes. »
Une journée de tournage dure de 9 à 18 heures. « On installe le plateau, on s’adapte à l’endroit où on est. » Les lieux de tournage varient, l’association n’ayant pas de local : « On a déjà tourné à Pont, à Soissons, bientôt, on va tourner dans une église. On essaie de trouver des lieux atypiques. » Ensuite, ils installent les lumières.
Cinq compos et une reprise
Les artistes arrivent sur place vers 11 heures. « On fait les essais de sons. Le midi, on prend un repas convivial avec les artistes. Après manger, on installe les caméras, on finalise les essais sons. » Les titres sont alors tournés un à un, entre le live et le studio.
L’enregistrement des six morceaux dure entre 30 et 45 minutes. « On essaie de privilégier les créations d’artiste, mais on demande une reprise, les gens sont plus attirés par des chansons qu’ils connaissent. » Place alors à l’interview des stars du jour. « On essaie d’être intemporel. » Ainsi, les vidéos servent à la promotion du groupe pour une durée indéterminée.
Les artistes sont chouchoutés. « On fait attention à leur confort. On prépare des serviettes, des bouteilles d’eau. La plupart ont déjà fait des concerts mais ne se sont jamais retrouvés devant dix caméras. Ils sont intimidés, d’autant qu’il n’y a pas d’applaudissements. On essaie de les mettre à l’aise, de passer des moments tous ensemble. »
Une émission sort chaque mois. Le plateau de tournage est décoré, parfois avec des tableaux. « Les artistes doivent accepter le format mais on est à l’écoute. S’ils souhaitent, ils peuvent faire le mixage de leur son. » Une quarantaine d’artistes est déjà passée par Rock’N Oise. Tous sont présents sur le site, sous forme de catalogue.
« On aimerait se diversifier »
Si l’association s’appelle Rock’n Oise, ce n’est pas pour autant que les artistes d’autres départements et d’autres styles musicaux ne sont pas les bienvenus. « C’est souvent des groupes de rock ou de métal mais on aimerait se diversifier. » De nombreux groupes restent en contact avec l’association, certains ont intégré l’équipe. « Notre parrain, Luc Alenvers commence à se faire connaître. Riviera tourne bien. »
L’association est composée uniquement de bénévoles. « On a tous un métier, on est une dizaine. On aimerait s’élargir au maximum. » Rock’n Oise participe aux Musivales, toute l’année. Mais aussi au projet Journalistes en herbe, avec le lycée de Crépy-en-Valois. « On prépare des interviews avec les élèves, ils manipulent la caméra, font les voix off. »
Plus d’informations sur leur page Facebook ou leur site Internet.
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