Cette année, pour être sûr de ne pas prendre de retard avec ma commande au Père Noël, j’ai décidé de me rendre ce dimanche à l’un des concours automobile les plus prestigieux au monde.
C’est dans le parc du château de Chantilly que s’est tenu le cinquième concours Art & Élégance Richard Mille, où était réuni le gratin des voitures anciennes comme modernes. Avant même mon entrée dans le domaine, je ne sais déjà plus où donner de la tête, prestige oblige, les pelouses devant la grille se sont transformées en gigantesques parkings à super-cars. Inutile de vous dire qu’avec ma voiture du peuple, j’ai dû me garer loin…
Juste derrière l’entrée, un stand annonce la couleur : rouge. Avec bien entendu un petit cheval sur un fond jaune au bout des capots. Puis en avançant, je découvre tous les autres bolides. Il y en avait pour tous les goûts, vieilles fourgonnettes, limousines de prestige, voitures sportives et concept-cars. Toutes les époques étaient représentées dans des livrées rares et exceptionnelles. Certaines autos étaient juste exposées, d’autres étaient là pour le concours.
Le concours était divisé en trois grandes catégories :
– Concours d’État, pour les anciennes voitures notées sur l’état général et leur histoire.
– Concours Élégance, pour les concept-cars notés sur la qualité de réalisation et de leurs innovations.
– Concours des Clubs, où divers clubs automobiles se disputent le meilleur accueil et les plus belles autos via leurs membres.
Pour respecter une tradition des années 20 à 50, les concept-cars étaient accompagnés de mannequins portant des tenues de grands créateurs.
Ma liste au Père Noël s’allonge avec les heures qui passent, j’aurais dû prendre un deuxième stylo.
Toute la journée, les événements se sont enchaînés : défilés de véhicules et de calèches, spectacles équestres, remises de prix, ventes aux enchères… impossible de s’ennuyer ! Pour la musique, aucune enceinte, des musiciens itinérants se chargeaient du show.
Effectivement, je sais que le Père Noël n’existe pas (on m’a tout dit il y a environ trois ans) mais devant de tels jouets pour les grands, je continuerai de rêver comme un petit.
Quentin