Le court métrage Les Violettes, réalisé par des étudiants amiénois, a été sélectionné parmi les 15 finalistes du concours « À ton court » de France 3.
Passionné par le 7ème art, Pierre Carlier-Bolline fait partie des acteurs qui ont tourné dans le court-métrage Les Violettes. L’œuvre est écrite et composée par Charline Toulza, et met en scène la lutte contre les violences faites aux femmes.
« J’incarne Léon, un juge influant qui bat sa femme. Des féministes vont s’insurger et asperger de peinture violette les hommes violents. Le court-métrage raconte l’histoire de ce crépuscule de femmes défendant leurs semblables victimes de violence », confie Pierre Carlier-Bolline.
Inspiré de faits réels, le scénario a été tourné dans la ville d’Amiens par des étudiants en art du spectacle, option cinéma de la faculté des arts. Dans un décor plongé dans les années 45, le jeune Saint-Quentinois joue un homme turbulent comme premier rôle : « Petit, je regardais énormément de films en tout genre : du Disney aux œuvres de Louis de Funès. Mais au final, il n’y avait rien qui m’amenait à la base dans le monde du cinéma. Je ne savais pas quoi faire, et j’ai tenté ma chance dans ce secteur. Aujourd’hui, je sais ce que je voudrais faire : monteur. »
Admirateur de Jacob Villeneuve (notamment pour ses interprétations de personnages aux psychologies complexes et de leurs émotions changeantes), Pierre Carlier-Bolline a également réalisé deux courts métrages avant de se lancer dans le jeu d’acteur.
Autour d’une équipe d’une vingtaine de personnes (dont la réalisatrice du court-métrage Les Violettes), Charline Toulza a pu découvrir l’envers du décor d’une production cinématographique en étant directement plongée dedans.
Ce tournage aura créé de bons souvenirs dans les vies de ces jeunes artistes. La première place au concours régional du Crous avait déjà permis de déceler leur talent avant leur arrivée au concours « À ton court » dans le cadre d’une émission spéciale de France 3. Le court-métrage a été sélectionné par le public et des professionnels, parmi 150 productions.
« En anecdote amusante du tournage, je me souviens qu’au moment où je devais me faire asperger de peinture sur le pantalon, un mauvais mouvement a fait que je me suis retrouvé avec du violet partout, jusque dans les narines. C’était censé être de la peinture à l’eau, mais j’ai galéré à la retirer. Surtout dans le nez », raconte Pierre Carlier-Bolline.
Le court-métrage axonais a terminé dans les 15 premiers scénarios sélectionnés par le public.
Manon Capelle