Employée dans une usine, Lynda Decamps s’est lancée dans la création couturière à partir de récupération ou de produits locaux. Du sûr mesure qu’elle confectionne avec passion depuis deux ans.
“J’ai commencé la couture, je n’avais même pas 10 ans. Ma tante était couturière sur Saint-Quentin”, se souvient Lynda. L’Axonaise va d’ailleurs faire des études dans ce domaine qui l’attire depuis très jeune, avant d’en faire son métier sur Paris, durant plusieurs années.
En revenant sur Saint-Quentin, elle a commencé une autre activité sans pour autant abandonner sa première vocation. “Je faisais des choses comme ça pour les copines, à la demande. Et comme maintenant les gens ne consomment plus pareil, c’est devenu une opportunité. Ça reste une activité plaisir”, raconte Lynda.
Des serviettes démaquillantes réutilisables aux sacs à main en toile de joute récupérés, la créatrice propose une large gamme de créations écologiques. D’ailleurs, chez elle, cette maman a banni le coton et le sopalin. Une décision pas forcément facile à accepter pour les jeunes, mais qui est en accord avec ses convictions. “J’ai créé un sopalin que l’on peut réutiliser à volonté, mais ça n’a pas été adopté par tout le monde à la maison. On va de plus en plus vers du développement durable. Les gens le demandent aussi.”
La couture est pour Lynda un moyen de se détendre, et elle peut y passer jusqu à 10 heures par semaine. L’artisane réalise beaucoup de pièces uniques, à la demande du client. “J’ai eu la demande farfelue d’un papy qui faisait du judo plus jeunes, et qui voulait un pyjama ou un peignoir en kimono pour son petit-fils. J’ai également fait des robes pour des demoiselles d’honneur.”
L’Axonaise confectionne des pochettes pour les carnets de santé des enfants, des trousses de maquillage et même des porte-jetons. Un large panel de réalisations qui dépend de ses inspirations en fonction du matériel qu’elle trouve. “J’essaie de faire marcher les magasins des alentours, mais il m’arrive d’acheter des tissus quand je pars en vacances. Généralement, ce sont des pièces uniques”, confie Lynda.
La conceptrice organise également des réunions prenant exemple de celles proposées par Tuperware, afin de vendre ses produits uniques. “Je vais chez les gens pour proposer des choses que j’ai créées, et je reverse 10% à la personne qui m’accueille. Sauf que ça marche plutôt comme des portes ouvertes : on vient jeter un œil, et on repart”, regrette Lynda. Elle organise également des ateliers tricots chez Flunch une fois par mois pour les Petits frères des pauvres. Près de 3 000 bonnets ont été ainsi donné à l’association. Des petites pieuvres sont aussi réalisées pour les prématurés du CHU d’Amiens.
Manon
Hihi trop rigolo je viens de participer au concours sans savoir que c’était l’ami de mes beaux parents qui a confectionné un joli protège carnet de santé pour mon petit Marceau😊 😍
Tres bel articles. La passion que lynda a a confectionner , se ressent . Ces du très beau travail, elle a des doigts de fée ….