Étiopathe depuis six ans à Amiens, Clémence soigne au quotidien de multiples problèmes de santé. Son objectif : trouver la cause des symptômes avant de les soulager.
Diplômée en 2017, Clémence a ouvert son cabinet d’étiopathie à Amiens après six ans d’études. L’étiopathe a toujours voulu faire un métier dans le bien-être et aider les gens dans leur quotidien. “Dès mes 10 ans, je savais que je me tournerais vers ce genre de métier mais je pensais au départ au métier de kinésithérapeute.”
Puis Clémence a découvert le métier peu connu d’étiopathe. “Je me suis immédiatement reconnue dans ce métier, c’était une évidence.” L’étiopathie est une thérapie manuelle et très vaste. Elle se pratique en locale ou à distance de la douleur.
“On est des vrais garagistes et on cherche la panne”
Cette pratique fait le lien entre tous les systèmes et traite la cause et non seulement le symptôme. “On est des vrais garagistes et on cherche la panne.” Clémence aide à venir à bout de multiples et variés problèmes de santé : les migraines, les sinusites, les soucis ORL, les troubles intestinaux, les nausées de grossesse… Elle s’occupe aussi des soucis des sportifs comme les tendinites. “Mon métier est vraiment très varié, je ne vois jamais la même chose.”
Chaque prise en charge commence par une anamnèse relatant des sports pratiqués, des pathologies reconnues, des traitements en cours… Chaque consultation est adaptée en fonction des besoins du patient. Clémence reçoit des patients de tout âge et très différents : personnes âgées, sportifs, non sportifs mais aussi enfants et même des bébés dès 15 jours de vie. “Le premier choc d’une vie, c’est l’accouchement, on fait un petit check up pour la maman mais aussi le bébé. Pour la maman on peut travailler le dos, le bassin et pour le bébé on peut aider pour divers choses comme les coliques du nourrisson.”
L’étiopathe conseille de consulter au moins deux fois par an en prévention. “Il vaut mieux venir après un choc plutôt que d’attendre. Si on constate une douleur qui persiste plus de cinq jours alors il ne faut pas attendre et consulter.”
Entre Clémence et son patient, une vraie relation de confiance se crée. “J’ai beaucoup de personnes qui viennent après un choc émotionnel ou une période compliquée et ils se confient sur leur situation.” Clémence voit également des personnes pour des problèmes plus intimes comme les problèmes de fertilité. “Parfois il faut débloquer le corps pour accepter.”
La professionnelle présente beaucoup de projets et à terme elle souhaiterait pratiquer en entreprise, en prévention des maux du quotidien, car pour elle la qualité de vie au travail est un paramètre très important. La patricienne propose des ateliers gratuits dans les villages afin de faire découvrir son métier peu connu. “Ces ateliers me permettent aussi d’aider les gens qui sortent peu de chez eux, il y a une partie explication et une partie pratique.” L’étiopathe cherche à faire bouger les petits villages proches d’Amiens et rapprocher les gens.
Encore des projets en perspectives puisque depuis peu, Clémence a une nouvelle activité : l’access bar qui utilise des points énergétiques au niveau de la tête.
L’étiopathe, soucieuse de faire bouger les villages, organisera en avril 2024 la deuxième édition du salon du bien-être et de l’artisanat à Conty.